Roubay West

J'ai parle avec l'editor en chef de mon canard local "Seasidepost". Il veut que j'aille a la foire agricole de Monterey. Dans la rubrique Vins, de la foire des prix de concours, Alors je dois ecrire un bout sur les vins en question. Hier, j'etais a carmel et pris des photos des voitures.

a plus, j'ai du boulot de partout.

Phil.

Donc, lundi j'etais parti en court, tribunal de grande instance dans le conte de santa clara pas loin de chez moi. J'avais mis mon costume gris clair a fil fin tres leger. Mon attache case en cuir noir que j'avais achete au puces pour 5 dollars. J'allais l'air impressionant, ma foi. Aller etre suffisant pour 'convaincre" le juge de mon innoncente. J'etais dans les audiences de 10h30. Seulement 5 personnes etaient la. Des flics de la route et mon flic a ,oi. celui qui m'avait "arrete". le juge appela mon nom, en l'ecorchant, bien sur. Il ressemblait a sergeant Garcia, sans moustache, a vec des yeux qui lui sortaient de ses petites lunettes rondes en fer noir et qui me regardaient en me jetant un air de curiosite. Son regard qui chevauchait la trajectoire des verres correcteurs, pour me regarder directement, comme un comptable ou apothicaire a la "Moliere". Son robe noire et les drapeaux qui orner le mur arriere plan. Une vrai photo souvenir a prendre, suis-je dit ! Alors le flic commencait son sermont pathetique qui essayzit de m'accabler le plus possible. je restais la, en l'observant directement d'un  regard  des plus provocateurs quej'avais. J'en profiter pour interromptre a ma maniere son flo de paroles, en ouvrant ma mallette attache case avec ces bruits de ressorts typiques : ca faisiat des grands clics et clacs. j'en etait ravi. Apres son 'speech' a la mords moi le noeud, c'etait  amon tour de prendre la parole. J'ouvris ma mallette, pour sortir un dossier de couleur marron clair, je le posis devant moi, pris un stylo et commenca ma liste de questions. Je lui demandait a quel heure il se levait le matin, a quelle heure il prenait son petit dejeuner. le juge, du haut de son petidonjon me sauta tout de suite au coup en demandant pourquoi je posais toutes ces questions qui n'avaient aucun rapport avec le rpoces verbal. alors, un grand argument s'enchaina en moi et le juge qui dura bien 5 bonnes minutes sur ce que j'avais le droit d'exciger en temps que citoyen et la valadite de mes questions. Je lui balancait des codes des droits de l'homme. Mon droit de pouvoir interroger le temoin dans la limite de la constitution americaine. Je dois admettre que le juge fut quand meme impressioner sur ma maniere de me defendre. Bien sur, je voyais bien que le flic etait "protege" par le juge  car des que je lui poser des questions 'troubalntes", le juge intervenait en me disant que ces questions n'avaient pas de fondation. Je continuais de plus belle, en ciblant le flic qui n'en pouvait plus et qui commencait a begueiller. Je lui des questions genre: monsieur l'agent, pensez vous que j'ai un accent "non-americain" ? Bien sur le juge a vu tout de suite a quoi je voulais en finir et a repondu pour le flic. J'avais tout le temps que je voulais, je bombardais ce pauvre flic, qui ne savais quoi faire ! Je mis a jour egalement la facon dont il avait remplir le proces verbal , d'une maniere baclee, avec ratures a l'appui. J'en etais rendu a 10 minutes de plaidoirie. Moi, je commencais seulement a me chauffer. Je juge aussi. Je posais toutes sortes de questions au Flic. Le pauvre flic, c'etait son premier passage "a tabac". J'en profitais du plus que je pouvais comme ca, il s'en rappelera pour le reste de sa carriere comme un peu comme on perd sa "virginite". J'etais "fier" d'etre le premier. cela me donnais des forces et du courage incomparables. Le juge me faisait bien comprendre que je n'avais aucune chance. mais je m'en foutais carrement. je lui disais qu'une personne comme moi n;aura jamais la chance d'avoir une jugement equitable. Ce n'ai pas la veille qu'un etranger aura la main haute, surtout pas dans cette ambiance raciste lui dis-je . Le juge ne disait rien pour une fois. Alors grand seigneur, il me declara coupable d'apres les "evidences accablantes" mais retenu tous les frais de justices supplementaires qui pouvaient s'acculumer a mon proces. En me dirigeant, vers ma voiture, le flic etait deja dans la voiture de service et roula doucement une fois a ma hauteur. je ne le regardis meme pas. Je marchais droit , fier et heureux d'avoir fait des entailles dans sa fierte dwe pauvre flic de carriere.

Bref, voila mais cela ne m'empeche pas de vivre, au contraire. je dois transmettre mon script a Jeanne, l'actrice de New York. Je n'arriva pas a envoyer le document a email. Et oui, quel nul je suis. Je l'appelerais aujourdh'hui pour lui mettre en main propre. Une chance de plus pour la voir. Ca fait un bout que je ne l'ai pas vu. Comme ca, on aura des choses a se dire.

Hier, j'etais aller a Carmel. Il y avait des voitures de toutes sortes garees sur la rue principale, et moi qui me promenait avec ma camera 16 mm et mon beret d'ancien maitre d'ecole. Je n'ai pas passe inapercu. Des femmes d'un certain, encore jolie ma foi, m'accoste sans gene. C'etait sympa. Des porsches 356, 911 rs carrera 73, des 24 h du Mans 962 C, des freres Almeras qui ont courus en 1989. des Ferraris : Des daytonas gtb , bien une dizaine, dans des conditions extraordianaires, des jaguars, des morgans, des Haileys. Des voitures a vous faire tourner la tete. J'ai discute boutique a vec les proprietaires qui etaient ravis de parler avec un francais/italano/americain enfin presque.

Je travaille demain et le reste de la semaine a Pebble beach comme serveur de banquets. Du pognon facile et en plus je verrais les bolides de tres pres. J'ai deja pris pas mal de photos. vous verrez, si vous aimez les voitures ce collection, vous adorerais.

J'ai rendez vous le journal local de ma ville. Il cherche des journalistes pour ecrire. Il me propose une rubrique sur les vins, on verra.

A tous, a plus, Phil.

je suis revenu de mon week end de Los Angeles. Ayant assiste, mon epouse et moi a la derniere representation de la piece de Theatre de mon Bof, Justin Tanner. Une chaleur pas possible sur la route dans la voiture. Bien sur , la clim nous avait lache , il n'y avait pas longtemps de cela.

J'ai donc envoye un email a la maison blanche en demandant  a Obama de dire quelques mots a ce Calderon (sans parole !!) de relacher Florence cassez. je vais continuer de lui ecrire jusqu'a qu'il me reponde. J'ai promis ca a Bernard, le pere de Florence.

je dois partir au tribunal, comme quoi soit disant je roulais "vite' l'autre fois. j'ai prepare ma defense. Esperons que le juge sera de mon cote.

a Plus, Phil